Dans un jardin qu'on dirait éternel
![]() |
Réalisateur : |
Tatsushi ŌMORI | ||
Acteurs : |
Kiki Kirin, Haru Kuroki, Mikako Tabe, ... | |||
Genre : |
Comédie dramatique | |||
Durée : |
1 h 40 | |||
Date de sortie : |
26/08/2020 | |||
Titre original : |
Nichinichi kore kōjitsu | |||
Note "critique" : |
2,75 | |||
Classement 2020 |
10 / 48 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Dans une maison traditionnelle à Yokohama, Noriko et sa cousine Michiko s’initient à la cérémonie du thé. D'abord concentrée sur sa carrière dans l’édition, Noriko se laisse finalement séduire par les gestes ancestraux de Madame Takeda, son exigeante professeure. Au fil du temps, elle découvre la saveur de l’instant présent, prend conscience du rythme des saisons et change peu à peu son regard sur l’existence. Michiko, elle, décide de suivre un tout autre chemin. .O. |
Xavier |
.O. Comment ce genre de tradition arrive-t-il à survivre aujourd'hui ? Qui cherche à apprendre le maniement de la casserole d'eau chaude qui diffère en été et en hiver ? Qui paye pour ce genre de cérémonie et peut-on en vivre ? Le film occulte toutes ces questions et reste concentrée sur l'apprentissage au fil des années de ces techniques qui pourront vous laisser totalement froid mais qui m'ont par moment fasciné (le coup des bols que l'on utilise tous les 10 ans) et par d'autre ennuyé. Comment le film réussit à avoir une note aussi élevée ? Car il réussit a transmettre cet apprentissage sans être gnangnan, il parvient à faire ressentir cette quête d'absolu, ce passage du grade de novice à celui de jeune étudiant, de jeune étudiant à celui d'étudiant expérimenté, d'étudiant expérimenté à celui d'expert qui transmettra à son tour. Toute la rigueur japonaise s'épanouit dans cet art aussi inutile qu'important dans la tradition japonaise. Une sorte de religion du thé en quelque sans volonté d'expansion, sans volonté de domination, bref quelque chose d'inutilement beau qui m'a convaincu. Une belle surprise (et c'est rare en ce moment au cinéma). |
Première : ¤ ¤ ¤ |
.O. Tatsushi Omori saisit le moment où la micro chronique de thé devient immense chronique de vie. .O. |
|